Les cabanes à sucre de retour avec Ma cabane à la maison

Montréal, le 16 février 2022 – L’initiative Ma cabane à la maison est de retour : à partir d’aujourd’hui, près de 50 érablières participantes offrent des boîtes gourmandes. L’an dernier, le soutien des Québécois a permis d’assurer la survie des cabanes à sucre, mais celles-ci demeurent dans une situation précaire.

« C’est un projet qui a été une bouée de sauvetage pour nous, témoigne Manon Shallow, copropriétaire du Domaine du Sucrier. On a connu un beau succès et ça nous a permis de garder nos employés. » L’érablière de Saint-Boniface en Mauricie participe de nouveau à l’initiative, cette année.

De son côté, l’Érablière du Village est une nouvelle recrue : « Nous avons regretté de ne pas avoir participé, l’an dernier. C’est une occasion unique et pour nous, pas question de manquer le bateau en 2022 ! », explique Maximilien Leblanc-Bolâtre de l’érablière située à Compton, en Estrie.

En 2021, plus de 110 000 boîtes-repas ont été vendues, ce qui a généré des retombées économiques de 11,5 millions de dollars dans les régions du Québec.

Les sucres, autrement
« La pandémie a créé beaucoup d’incertitudes pour les cabanes à sucre, rappelle Stéphanie Laurin, présidente de l’Association des salles de réception et érablières du Québec et co-instigatrice du projet. Avec Ma cabane à la maison, on sait que quoi qu’il arrive, on peut faire des boîtes-repas. Ça nous donne plus de prévisibilité. Et même si nos salles peuvent désormais rouvrir au public, ça demeure une option intéressante pour allonger la période des sucres. » Certaines érablières ont même adapté leurs lieux en agrandissant leur cuisine ou leur espace d’entreposage pour faire des boîtes-repas à l’année.

« Nous avons modernisé la façon de consommer les repas de cabane à sucre. Les clients ont maintenant le choix ; ils peuvent manger à la cabane à sucre et aussi, commander à la maison de temps à autre. L’un n’empêche pas l’autre », ajoute Sylvain Arsenault, président de l’agence de communication marketing Prospek et co-instigateur du projet.

« Le Québec est l’un des rares endroits au monde où on retrouve des cabanes à sucre. Ça fait partie de notre culture et il est important de préserver cette richesse. Pour une deuxième année consécutive, les épiciers Metro de partout à travers la province sont heureux de soutenir les érablières d’ici à titre de points de cueillette des boîtes-repas de Ma cabane à la maison », affirme Richard Pruneau, vice-président principal, bannière Metro.

Les grandes tablées, aussi de la partie
À compter du 23 février, le jambon et la tarte au sucre s’inviteront aussi au bureau. En effet, grâce à un module corporatif développé spécialement pour les entreprises, il sera désormais possible de commander pour des grands groupes dans le cadre d’événements corporatifs, par exemple, qu’ils soient virtuels ou en présentiel.

Ma cabane à la maison est une initiative rendue possible grâce à la participation et au soutien de Metro, Le Panier Bleu, Tuango, Lafleur, la Fédération des producteurs d’œufs du Québec, UEAT, QuatreCentQuatre, TC Transcontinental Publisac, Tourisme Montérégie et SOMA.

Ma cabane à la maison en bref

  • L’initiative existe depuis février 2021.
  • Ma cabane à la maison propose des boîtes-repas, à partir de 30 $ par personne.
  • Chaque cabane à sucre met de l’avant son menu, composé de ses recettes originales.
  • Tous les achats de boîtes gourmandes se font directement sur les boutiques en ligne des cabanes à sucre, accessibles via la plateforme commune macabanealamaison.com.
  • Les cabanes à sucre participantes utilisent la marque de commerce Ma cabane à la maison gratuitement et encaissent 100 % des revenus.
  • Les boîtes-repas commandées peuvent être récupérées à la cabane à sucre ou chez Metro. Certaines érablières livrent aussi à domicile.

Pour en savoir plus : macabanealamaison.com

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Source :
Association des salles de réception et érablières du Québec

Renseignements et demandes d’entrevues :
Diane Jeannotte / Diep Truong
dianej@djcom.ca / diep@exergue.ca

Agropur couronne les grands gagnants de la qualité du lait et du bien-être animal

Longueuil, le 11 février 2022 – La Ferme Morine de Coaticook a été sacrée championne nationale du prix de la qualité du lait d’Agropur. La Ferme Karona de Plessisville a quant à elle remporté le prix du bien-être animal. Agropur en a fait l’annonce lors de la grande remise des prix du Club de l’Excellence.

Véronique Lévesque de la Ferme Morine

La Ferme Morine s’est particulièrement distinguée en obtenant, pour une deuxième année consécutive, le meilleur résultat combiné au niveau de la qualité du lait et de l’inspection sanitaire de la laiterie. Propriété de Réjean Morin et Véronique Lévesque, la ferme compte un troupeau de 35 vaches en lactation de race holstein. La ferme se transmet dans la famille depuis maintenant trois générations. « C’est une belle récompense qui nous dit que notre travail est bien fait, qu’on a une bonne méthode et une bonne régie de troupeau », s’est exclamée Véronique Lévesque.

De son côté, la Ferme Karona se voit décerner le prix du bien-être animal pour les soins remarquables prodigués à ses vaches. Après avoir connu un incendie dévastateur à la ferme en 2018, la famille Caron a fait reconstruire de nouveaux bâtiments qui correspondent à ses valeurs de bien-être animal. L’étable est ainsi équipée de logettes en sable pour assurer aux animaux un confort optimal. L’édifice est également conçu de façon à obtenir la meilleure qualité de l’air et luminosité possible. La ferme appartient à Pierre Caron et son fils Pierre-Olivier. Ce dernier représente la sixième génération de la famille Caron à travailler sur la ferme.

« Se hisser au rang de champions nationaux exige un savoir-faire et un engagement exceptionnels, a mentionné M. Roger Massicotte, président d’Agropur. Je salue nos lauréats qui, chaque année, élèvent la barre. Nous sommes très fiers d’eux et continuerons de les soutenir pour offrir le meilleur produit possible à nos clients et aux consommateurs. »

Sélectionnés parmi les membres d’Agropur au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador, ces nouveaux champions ont rejoint le Club de l’Excellence d’Agropur. Depuis sa création en 1988, le Club de l’Excellence a accueilli plus de 2000 récipiendaires dans ses rangs. Tous les membres d’Agropur sont admissibles au concours et un processus de sélection rigoureux détermine les gagnants.

Visionnez la vidéo présentant la Ferme Morine.

Club de l’Excellence

 Grand champion national prix de la qualité du lait
Ferme Morine (Coaticook, Qc)
Grand champion national prix du bien-être animal
Ferme Karona inc. (Plessisville, Qc)
Champions régionaux de la qualité du lait
A & J Bent Farms Ltd. (Lawrencetown, N.-É.)
Braefield Farm (Penobsquis, N.-B.)
Ferme Alaben inc. (Saint-Elphège, Qc)
Ferme Brown Heaven SENC (Verchères, Qc)
Ferme Charles Charette & Fils (Saint-Léon-le-Grand, Qc)
Ferme de La Plaine (Sainte-Françoise-de-Lotbinière, Qc)
Ferme Drapeau & Fils (Sainte-Praxède, Qc)
Ferme Duvallon inc. (Chesterville, Qc)
Ferme E. Fankhauser inc. (Saint-Sébastien, Qc)
Ferme G.M. Lebel inc. (Sainte-Justine, Qc)
Ferme Karibel inc. (Saint-Paul, Qc)
Ferme M.P. Morissette inc. (Cacouna, Qc)
Ferme Pierlie SENC (Saint-Adelphe-de-Champlain, Qc)
Ferme Ti-Dré inc. (Saint-Pierre-de-Broughton, Qc)
Macdonald College (Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc)
Teebrook Farm Reg’d (Melbourne, Qc)
Finalistes du bien-être animal
Ferme Carpentier et Fils inc. (Béarn, Qc)
Ferme Jean-Louis Tremblay inc. (Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, Qc)

À propos d’Agropur coopérative
Fondée en 1938, Agropur coopérative est un chef de file de l’industrie laitière nord-américaine ayant réalisé un chiffre d’affaires de 7,3 milliards de dollars en 2021. La Coopérative est une source de fierté pour ses 2908 membres et ses 7550 employés qui travaillent unis chaque jour pour une même vision : « Meilleur lait. Meilleur monde. ». Agropur compte 31 usines en Amérique du Nord. Elle est un important fournisseur de produits pour les secteurs industriels, du détail et des services alimentaires, en plus de proposer une impressionnante gamme de marques aux consommateurs. agropur.com

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Source :
Agropur coopérative

Renseignements pour les médias :
Exergue Communications
514 524-7348

 

Péril en la cabane : les cabanes à sucre en appellent à la solidarité des Québécois

Frappées de plein fouet par la pandémie, les cabanes à sucre font appel aux Québécois pour préserver la tradition du temps des sucres. Depuis un an, une quarantaine d’entre elles ont dû cesser leurs activités agrotouristiques. Celles qui restent refusent cependant de baisser les bras et lancent une initiative mobilisatrice : macabanealamaison.com.

Un patrimoine en péril
Depuis le 22 février 2021, près de 70 cabanes s’invitent chez les Québécois, en leur offrant l’expérience des sucres dans le confort de leur foyer.
« L’objectif est de sauver la tradition des sucres pour que nous puissions nous rassembler à nouveau dans ces lieux festifs, l’an prochain. Nos cabanes à sucre sont au bord de la faillite et si nous ne faisons rien, 75 % d’entre elles risquent de disparaître à tout jamais », explique Stéphanie Laurin, présidente de l’Association des salles de réception et érablières du Québec (ASEQC) et copropriétaire du Chalet des Érables.

Une saison des sucres réinventée
Pour permettre aux Québécois de manifester leur appui, le site de Ma cabane à la maison leur propose donc de commander des boîtes gourmandes. Chacune des cabanes participantes a élaboré un menu composé de produits locaux à 90 % et mettant en vedette des classiques comme le jambon à l’érable, les fèves au lard, les oreilles de crisse, les omelettes soufflées ou les grands-pères au sirop. Des options végétariennes, véganes, sans porc et sans gluten sont aussi offertes. De plus, fière d’appuyer l’achat local et soucieuse de limiter l’empreinte environnementale, Ma cabane à la maison utilise des contenants et des emballages entièrement recyclables, fabriqués au Québec.

Un cri du cœur entendu
Lorsque Stéphanie Laurin a lancé un cri du cœur dans les médias en juillet dernier, Sylvain Arsenault, président et associé de l’agence de communication marketing Prospek, s’est senti interpellé. De leur rencontre est née l’initiative Ma cabane à la maison. La suite est une histoire de passion et d’engagement! Les professionnels de l’agence ont épousé la cause sans réserve. Des centaines d’heures ont été investies dans le projet pour créer une marque inspirante, élaborer un plan de communication marketing de haut calibre, créer des contenus pertinents qui mettent les cabanes à sucre en valeur et recruter des collaborateurs capables de développer une plateforme de commerce électronique adaptée au temps des sucres.

Un partenaire en or
La stratégie de vente étant établie, restait à trouver une façon de distribuer ces boîtes gourmandes sur l’ensemble du territoire québécois. Approchée par les instigateurs du projet, la chaîne Metro a spontanément offert 196 points de cueillette, en plus de donner une importante visibilité au projet dans plusieurs initiatives marketing ciblées.

« C’est sans hésiter que nous avons offert notre réseau de magasins pour accueillir ce projet, qui aura un impact sur les propriétaires de cabanes à sucre impliqués, mais également sur la pérennité de tout un pan de notre culture, a commenté Richard Pruneau, vice-président principal, bannière Metro. L’ensemble de nos épiciers aux quatre coins du Québec sont enthousiastes à l’idée de prêter main-forte à ces entrepreneurs et de participer à cet élan de solidarité. »

Les boîtes gourmandes peuvent donc être récupérées dans l’une des épiceries Metro et Metro plus participantes ou directement à la cabane à sucre sélectionnée. Certaines cabanes assurent aussi la livraison à domicile.

Le Québec se mobilise
« Les cabanes à sucre font partie de notre culture et de notre identité. Pour moi, il fallait tout faire pour les sauver, en faisant appel à la mobilisation collective », ajoute Sylvain Arsenault.

Le gouvernement québécois a répondu à l’appel en octroyant une aide financière au projet. Il invite d’ailleurs les Québécois à soutenir les cabanes à sucre en profitant pleinement de la saison des sucres qui s’amorce.

L’initiative Ma cabane à la maison s’est aussi attiré le soutien inestimable d’autres partenaires comme Cascades, Publisac, Emballage LM, le Groupe Lacroix, Lafleur, l’agence Web QuatreCentQuatre, UEAT, la Maison de production Soma et Tuango. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), les associations touristiques régionales (ATR), les Producteurs et productrices acéricoles du Québec et la Fédération des producteurs d’œufs du Québec ont également emboîté le pas pour permettre à ce mouvement de solidarité de prendre son envol.

Une première historique
Emballées par l’idée, des cabanes à sucre des quatre coins du Québec se sont jointes à l’initiative. « Pour nous, c’est un moment historique. C’est la première fois que les cabanes à sucre, qui sont normalement en concurrence, s’unissent pour préserver une tradition bien de chez nous », se réjouit Stéphanie Laurin. Pour Mélanie Charbonneau, propriétaire de l’Érablière Charbonneau, « ce projet a ravivé la flamme en nous et nous a redonné confiance en l’avenir. Ça nous permet de continuer à faire ce que nous aimons, c’est-à-dire partager du bonheur sucré à travers nos repas ».

Des artistes qui s’impliquent
Et l’élan de solidarité ne s’arrête pas là. Ne reculant devant aucun défi, Ma cabane à la maison a fait appel à l’équipe de la plateforme boucaneendirect.com pour rassembler des professionnels du milieu artistique en vue d’organiser et de webdiffuser un spectacle inédit. Pour ce spectacle présenté par Lafleur, plusieurs artistes, dont le duo 2Frères, Daniel Boucher, Yves Lambert et Guylaine Tanguay, ont voulu appuyer le projet en mijotant un spectacle festif, capté au fond des bois. Les personnes ayant commandé une boîte gourmande pourront donc visionner ce spectacle Web en exclusivité.

Chiffres clés

  • Les cabanes à sucre génèrent habituellement plus de 300 millions de dollars en retombées économiques, sans compter leur apport au tourisme.
  • Au cours de la dernière année, en raison des mesures sanitaires empêchant les rassemblements, elles ont été fragilisées par une baisse de revenus de plus de 90 %, selon les données obtenues par l’ASEQC auprès de ses membres.
  • On estime que Ma cabane à la maison générera des retombées économiques de plus de 10 millions de dollars dans les régions du Québec sur une période de 8 semaines.
  • La situation actuelle touche plus de 6 000 travailleurs et tout un écosystème de fournisseurs et de distributeurs alimentaires qui dépendent des cabanes à sucre.

Pour en savoir plus : macabanealamaison.com
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Renseignements et demandes d’entrevues :
Diane Jeannotte / Diep Truong
dianej@djcom.ca / diep@exergue.ca
514 772-8019 / 514 524-7348